************
Exposition « Les Clés du Festival »
A la Maison Jean-Vilar
Avec un commissaire de l’exposition tel qu’Antoine De Baecque, l’historien du Festival, elle ne pouvait qu’être réussie : et j’ai pris un réel plaisir à la visiter.
On commence tout d’abord par une évocation chronologique, depuis les années historiques 1947-1951, jusqu’à 2024, en passant par toutes les évolutions du Festival, et leurs directeurs : Jean Vilar, Paul Puaux, Bernard Faivre d’Arcier, Alain Crombecque, Hortense Archambault & Vincent Baudriller, Olivier Py, et Tiago Rodrigues.
Puis le corps de l’expo est consacré à des thématiques plus détaillées : les lieux, les créations, la danse, l’ouverture à l’international, le public, les polémiques, le Off, etc… tout y passe !
Les dernières pièces sont, elles, plus particulièrement consacrées à Jean Vilar, à travers ses mises en scène et ses indications manuscrites de « régisseur », et ses sublimes costumes.
Bien sûr, je ne peux résister au plaisir de découvrir que la photo qui illustre, dans le parcours chronologique, l’année 2015, est celle, prise le 12 juillet, 2015 de « La République de Platon », au jardin de Ceccano, où je donne la réplique à Alain Badiou qui jouait Socrate, alors qu’on voit aussi mon ami Bernard Lasseigne, penché sur son texte : que de beaux souvenirs sur les cinq années où nous avons vécu ce rendez-vous quotidien et gratuit du Festival !
Pierre PLATON
************
Roger LORANCE
peintre et poète Villeneuvois iconoclaste
de retour chez lui !
Il aurait un siècle ! Il nous a quitté il y a quelques années. Quelques anciens se souviennent de ce personnage haut en couleurs, regard d'un bleu délavé qui vous traversait, moustaches enroulées à la Salvator Dali, barbe double dans laquelle on pouvait deviner ses menus de la semaine, courbé en avant dans ses vieux jours, ce qui, disait-il, l'avantageait pour aller aux champignons! Une voix de stentor qui déclamait des poésies mais aussi des propos souvent aussi vigoureux que colorés. J'ai eu la chance d'être son ami. Plein d'un humour décapant, il avait créé "Le club des Grands Félobres de Villeneuve", à la tête duquel je suis fier de lui avoir succédé !
Roger était un peintre brut mais maitrisant parfaitement les formes, le dessin. Il modulait sur la toile des couleurs violentes, vives, pleines d'estrambords comme on dit chez nous. Ni abstrait, ni figuratif, il est difficilement classable. Il y a chez lui du Dali et du Jérôme Bosch, mais il y a surtout...du Roger Lorance ! On retrouve dans plusieurs de ses toiles des esquisses qui rappellent tel ou telle "figure" de l'ancien Villeneuve. Le tableau ci-dessus vous en donne une idée.
Sachez et notez-le sur vos tablettes: une exposition Roger Lorance à dater du 4 juillet prochain (vernissage) et pour six mois se tient au musée Pierre de Luxembourg, en face de la mairie à Villeneuve-les-Avignon, tandis qu'un évènement festif aura lieu le 5 octobre pour les 100 vendanges de sa venue au monde (Roger comptait les ans en "vendanges", ce qui est mieux que "berge" ou "balais"!). festivavignon.com vous tiendra au courant.
Jean Victor JOUBERT
************
Maria aH!
expose à
à La tour de Guet
Place de l’Église
30330 TRESQUES
06 51 71 11 77
Née en 1981 à Avignon au sein d'une famille d’artistes et d’artisans, Maria aH s'éprend de l'art dès son plus jeune âge : une maman artiste métallo-rupestre qui transforme la pierre et le métal en rêve, un grand-père, Bruno, peintre et sculpteur contemporain et ami de Salvator Dali. Il y a là une ascendance intrinsèque de l’artiste pour la création sous toutes ses formes.
Dès âge de 10 ans, elle commence il travailler l'argile et le dessin dans l'atelier de son grand-père. Plus tard, à l'université, elle entamera des études d’Histoire de l'Art et d'Archéologie.
L’envie et le besoin de peindre s’imposent à elle en parallèle de son métier d'enseignante, une démarche autodidacte pour s’exprimer autrement que par les mots, dans une véritable « urgence artistique".
Maria aH présente dans cette exposition un travail abstrait à l’aquarelle et à l'acrylique dont le fil conducteur est le bleu de Prusse et des lignes sinueuses au service de formes, de courbes et d'espaces reliés.
Le thème de ses toiles concerne les liens : liens humains organiques, spirituels, liens de sang, liens du cœur et de l’âme ; ces liens qui s'inscrivent dans nos corps, dans nos cellules.
Au fil de ses œuvres, Maria aH interroge ces liens qui nous unissent. Leur complexité, leurs anfractuosités, leurs structures.
Il s'agit d’une interrogation. d'une quête intérieure, d’une traduction intime et personnelle de la profondeur de nos liens, de leur intensité.
« J’ai voulu donner forme à ces liens, représenter leur genèse et leur évolution, tel un réseau de connexions organiques mais aussi spirituelles : nos liens de l’âme avec leurs blessures, leurs fêlures, leurs fragilités aussi, nos liens originels, primaires".
"Que sont ces liens qui me tiraillent, dans les brouillards de mon âme. dans mes cellules et dans mes gènes. au plus profond de moi-même ?" Maria aH.
Ces peintures nous interrogent : "Qu'est-ce qui fait structure, histoire en nous ? Et entre nous ?"
"Nous avons l’art pour ne pas mourir de la vérité." - Frédéric Nietzsche
Artiste et… institutrice
Riche de par son ascendance
Innovante dans sa compétence
Abondante dans la création
Acquise toute à sa mission
Habitée par sa passion
Mes peintures
Mes dessins à la plume
Anatomie
Coloraturo
Si mes œuvres vous intéressent, pour achat ou exposition, contactez-moi:
parizatmaria@yahoo.fr
************